Je veux apprendre le Coran – La sourate AL-A’RAF (Les A’RAF)

Objectifs du cours

Savoir la cause de la nomination.

Faire connaissance avec le contenu général de la sourate.

Connaitre le  Point de vue de l’islam à propos de gaspillage.

Le dialogue entre les habitants du Paradis et ceux de l’enfer :

Interprétation sélective de la sourate

La sourate AL-A’RAF (Les A’RAF)

La sourate en un clin d’œil:

La sourate AL-A’RAF est la septième sourate du Saint Coran. Elle fut révélée au Prophète (s) dans la ville de la Mecque, et se compose de 206 Versets. La sourate commence par les lettres isolées A.L.M.S, en les récitant on les prononce Alif, Lâm, Mîm, sâd.

A propos de la nomination de la sourate :

Le mot A’râf signifie un endroit haut et élevé. D’après le Saint Coran, A’râf est un endroit entre le paradis et l’enfer. Les versets 46 à 49 de la sourate AL-A’RAF parlent de cet endroit et de ceux qui y seront. Les habitants d’AL – A’RAF, sont les croyants qui, à cause de leurs fautes et péchés, resteront bloqués entre le paradis et l’enfer. Les habitants (locataires) de AL-A’RAF,  voient les gens du paradis et  souhaiteraient s’y rendre, mais quand ils voient les habitants de l’enfer, ils demandent à Dieu qu’ils n’y soient jamais. Par la grâce, la clémence et la bienveillance de Dieu, ce groupe sera admis au paradis, et on leur dira :

Entrez au paradis sans crainte et ne soyez pas tristes.

Le contenu général de la sourate :

La sourate AL-A’RAF commence par une petite remarque au sujet du théisme et de la résurrection. Ensuite elle révèle l’histoire de la création d’Adam (a), puis elle parle du sort des enfants du vénéré Adam (a). Après cela, elle raconte l’aventure de certains anciens (descendants) , un passage de la vie du vénéré Noé (a), du vénéré Louth (a) du vénéré Moïse (a) et enfin, elle abordera encore le chapitre du théisme et de la résurrection.

Quelques passages de la sourate :

Interdiction d’être prodigue (de gaspiller):

Le gaspillage signifie dissiper (perdre) les dons (biens), faveurs, opulences. Par exemple, si quelqu’un laisse le robinet ouvert sans raison ou jette un fruit à moitié mangé, il a gaspillé. La bonne utilisation des dons divins, est une affaire méritante (Digne). Mais le gaspillage est une mauvaise affaire. Dieu a révélé dans le verset 31 de la sourate AL-A’RAF:

Mangez et buvez [Les nourritures licites], mais ne commettez pas d’excès, car Dieu n’aime pas les gaspilleurs ni ceux qui commettent des excès.

  

Le dialogue entre les habitants du Paradis et ceux de l’enfer:

Au jour du jugement dernier (Al-Qiâmat), les hôtes du paradis seront dans des jardins verdoyants (prospères) et splendides et les hôtes de l’enfer dans un  feu accablant. Ni les habitants du Paradis ne seront gênés de la chaleur de l’enfer,  ni ceux de l’enfer ne bénéficieront des biens (faveurs) du Paradis. La place de chacun de ces deux groupes, est bien séparée de l’autre. Mais d’après certains versets du Saint Coran, nous constatons que parfois dans l’autre monde, ces deux groupes parlent entre eux. Par exemple, le verset 44 de la sourate AL-A’RAF, évoque le dialogue entre les hôtes du paradis et ceux de l’enfer. Nous lisons dans ce verset:

Et les hôtes du Paradis appelleront les hôtes du feu:  » Nous avons trouvé vrai ce que notre Seigneur nous avait promis. Avez-vous trouvé vrai ce que votre Seigneur vous avait promis? » Ils diront: « Oui.

Bala’mé-Bâoura:

A l’époque du vénéré Moïse (a), vivait  un savant religieux du nom de «Bala’mé-Bâoura». Il était tellement dans la soumission et l’adoration de Dieu que toutes ses invocations se réalisaient.  Suite à l’amitié avec Pharaon et à son attachement à ses promesses, peu à peu il avait perdu ses qualités spirituelles et devint un opposant au vénéré Moïse (a). Dans les versets 175 et 176 de la sourate AL-A’RAF, Dieu mentionne Bala’mé-Bâoura, et le compare à un chien. L’histoire de Bala’mé-Bâoura nous apprend que même les individus bien croyants et bienveillants peuvent être attirés par les séductions (ruses) de Satan. Personne ne devrait croire que Satan ne cherchera pas à le séduire, et qu’il ne pourrait jamais être tenté par celui-ci.

 

Se réfugier en Dieu :

Satan est bien astucieux et séducteur ; Mais en étant un peu vigilant et sage on ne deviendra jamais esclave de ses ruses. Quand il nous incite à faire une mauvaise action il faut nous réfugier auprès de Dieu. Sans aucun doute, Dieu nous aide dans le combat contre le diable. L’invocation de Dieu nous donne la tranquillité, le pouvoir et la force de lutter contre Satan. Dans ce cas, les séductions du diable seront sans effets et ses tentations ne serviront à rien. Nous lisons dans les versets 200 et 201 de la sourate AL-A’RAF :

Si une tentation de Satan t’incite, cherche refuge auprès de Dieu, car [Dieu] entend, Il est Omniscient.

Ceux qui sont pieux, dès qu’ils sentent qu’une tentation de Satan s’approche d’eux, invoquent Dieu et les voici clairvoyants.

Lorsqu’on récite le Coran, on doit écouter en silence :

Quand on récite le Saint Coran, certaines personnes parlent ensembles. Ceci est irrespectueux car Le Saint Coran est la parole de Dieu. Lorsqu’on récite le Coran, c’est comme si Dieu était en train de nous parler. Il ne faut donc pas dialoguer entre nous, c’est une irrévérence envers Dieu.

Nous lisons dans le verset 204 de la sourate AL-A’RAF :

Quand on recite le Coran, écoutez-le bien [avec un grand recueillement] et observez le silence. Afin que vous obteniez [Peut-être serez- vous admis dans] la miséricorde de Dieu.

Ecouter le Coran donne beaucoup de récompenses ainsi que sa lecture. Le vénéré Mohammad (s) a dit :

Celui qui écoute le Livre de Dieu, aura une récompense pour chaque lettre qu’il entend.

Evaluez-vous

  1. Que veut dire « A’râf»
  2. Qu’est-ce qu’on apprend avec l’histoire de Bala’mé-Bâoura ?
  3. Comment on peut se protéger contre la tentation de Satan ?
  4. Quel est le  Point de vue de l’islam concernant le gaspillage ?
  5. Qu’est-ce qu’on doit faire lors de la récitation du Coran ?

 

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